ROLLAND Georges

Fait prisonnier au début de la Seconde Guerre mondiale, Georges Rolland passa près de cinq années en captivité. En 1946, il entra comme aide-comptable à la Société nantaise d’électricité et il fit toute sa carrière entre Nantes, Ancenis, Sainte-Pazanne et Saint-Nazaire (Loire-Inférieure devenue Loire-Atlantique). En 1962, il était chef de section comptabilité.

Membre de la CFTC depuis 1951, Georges Rolland fut élu au comité directeur de la Fédération CFTC Gaz-Électricité (catégorie B, élue par le congrès), lors du XIXe congrès fédéral (Paris, octobre 1962) et il fut reconduit lors du congrès suivant (Issy-les-Moulineaux, octobre 1964). Il était alors secrétaire général adjoint du syndicat de Nantes. Le 9 novembre 1964, il figurait parmi les signataires du tract « La CFTC n’est pas morte. Elle continue. », aux côtés notamment de Joseph Charuau. Le 30 décembre 1964, il fut de ceux qui créèrent la Fédération nationale des syndicats d’inspiration chrétienne du personnel des industries électrique et gazière et il fut élu à son bureau. Élu premier vice-président fédéral à l’issue du XXIe congrès fédéral — le premier de la Fédération CFTC maintenue — (Paris, 24-27 novembre 1970), il n’exerça plus de mandat à l’issue du congrès suivant, fut à nouveau élu vice-président fédéral au terme du XXIIIe congrès (Troyes, 4-6 décembre 1974) et ce jusqu’au congrès suivant (Vigy, 18-21 octobre 1977) où il fut encore élu au conseil fédéral. Il fut par ailleurs président du syndicat CFTC de Nantes.

Georges Rolland mourut à la fin de l’année 1978.