OPART René, Jean, Michel

Par Jacques Girault

Né le 9 décembre 1932 à Lille (Nord), mort le 8 juin 2012 à Béziers (Hérault) ; professeur ; militant syndicaliste SNES ; militant communiste dans le Lot, le Tarn et l’Hérault.

Son père, instituteur athée, était sympathisant socialiste. Sa mère, employée des PTT, catholique était aussi de sensibilité socialiste. Tous deux, à la fin de leur vie, étaient électeurs communistes. René Opart reçut une éducation catholique. Élève du lycée Faidherbe de Lille, il adhéra à la cellule Nordman* du lycée du Parti communiste français en 1949 puis rejoignit, en 1950, l’Union de la jeunesse républicaine de France. Étudiant en lettres à la faculté de Nantes (Loire-Atlantique) à partir de 1950, secrétaire de la cellule des étudiants du PCF de Nantes (1953-1954), il était aussi membre du comité de la section communiste de Nantes. Il prit part au festival mondial de la jeunesse en 1953 et militait à l’Union nationale des étudiants de France.

René Opart effectua son service militaire (novembre 1959-octobre 1961) dans l’artillerie à Nîmes (Gard) comme soldat de deuxième classe.

Professeur certifié de philosophie, René Opart, nommé au lycée de Guéret (Creuse), obtint sa mutation au lycée Clément Marot de Cahors (Lot) où il devint secrétaire de la section communiste de la ville. Il entra au comité de la fédération communiste du Lot en 1965.

Dans son lycée, René Opart, secrétaire de la section (S1) du Syndicat national de l’enseignement secondaire, et fut élu à la commission administrative paritaire académique des certifiés.

Il se maria uniquement civilement en septembre 1955 à Marcq-en-Baroeul (Nord) avec Claudine Plessier, fille d’un musicien et professeur au conservatoire, membre du PCF, ainsi que sa mère, sans profession. Secrétaire d’intendance, elle militait aussi au PCF. Ils habitaient Labéraudie. Leur fille et leur garçon furent baptisés.

En 1966, René Opart fut muté au lycée de Castres (Tarn) dont il devint le secrétaire du S1 du SNES. Membre du secrétariat de la section communiste de Castres et du bureau de la fédération du Tarn du PCF de 1966 à 1971, il fut candidat à une élection. En 1971, il obtint une nouvelle mutation au lycée Jean Moulin de Béziers (Hérault). Toujours membre du SNES, de tendance « Unité et Action », il militait dans la cellule communiste de son lycée.

Avec son épouse, se partageant entre Béziers et Cessenon-sur-Orb, ils quittèrent le PCF qui, selon eux, était devenu « réformiste » à la fin des années 1980. Ils militèrent par la suite dans un mouvement plus révolutionnaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article147350, notice OPART René, Jean, Michel par Jacques Girault, version mise en ligne le 20 juin 2013, dernière modification le 14 avril 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Notes de Frédérique Pénavaire, leur fille.

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