PAINTAULT Léon, Frédéric, Louis

Léon Paintault naquit chez ses grands parents maternels, de sa mère Marie Mousternas, sans profession, épouse de Louis Paintault, domestique à Paris, avenue d’Iéna. Son père, mobilisé en 1914, mourut d’une maladie broncho-pulmonaire en 1917 à l’hôpital de Fontenay-le-Comte et fut reconnu mort pour la France.
Pupille de la Nation en 1918, Léon Paintault, détenteur du brevet supérieur, fut élève de l’Ecole normale à partir de 1923, et devint instituteur. Il se maria avec une institutrice, Marthe Rullier, le 2 avril 1939 à Paris (1er arr.).

Ils furent nommés dans l’île de Noirmoutier. Directeur de l’école publique de garçons Richer de 1929 à 1939, il était instituteur de 4e classe en 1937, de 2e classe en 1944.

Militant socialiste, il fut candidat au conseil d’arrondissement en octobre 1937 à Noirmoutier (479 voix), et était secrétaire de la section SFIO de Noirmoutier en 1938 quand Ludovic Clergeaud était le secrétaire fédéral. Signataire d’une pétition de la Gauche Révolutionnaire (pivertiste), il adhéra au Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) en 1938.

Il contribua par ailleurs à l’organisation du syndicat et de la coopérative de pommes de terre primeur dans l’île de Noirmoutier.

Résistant, il participa aux combats de la poche de Saint-Nazaire en 1945. En 1947, il devint capitaine au 1er Bataillon de parachutistes de choc en Indochine, une unité d’élite. Il décéda à l’hôpital d’Hanoï, le 22 juillet 1948.

Mort pour la France, son nom fut rajouté sur le monument aux morts en 2016.