PAQUEREAU Marcel, Pierre

Marcel Paquereau était le fils d’une couturière qui cessa de travailler et de Marcel, Joseph Paquereau (26 mars 1892 à Nantes-23 juin 1970 à Angers), qui avaient quatre enfants. Ouvrier dans deux entreprises nantaises, après avoir commencé son service militaire dans la Marine nationale sur le cuirassé Victor Hugo, il resta sous les drapeaux jusqu’en août 1919. Marié en juillet 1919 à Angers, ouvrier forgeron-mécanicien dans une entreprise locale, militant socialiste SFIO depuis 1920, il devint maître ouvrier forgeron, puis contremaître d’atelier, puis instituteur-délégué et chargé d’enseignement (travail manuel et ajustage) à l’école primaire supérieure et professionnelle d’Angers de 1923 à sa retraite, dans le collège moderne Chevrollier, en 1953. Il avait été mobilisé de septembre 1939 à juin 1940 à la manufacture d’armes de Châtellerault (Vienne).

Marcel Paquereau, (parfois écrit Paquereaux), son fils aîné, instituteur dans le Maine-et-Loire, termina sa carrière comme directeur d’école du quartier de Justice à Angers au milieu des années 1970.

Il se maria en août 1941 à Doué-la-Fontaine avec une étudiante, future institutrice, fille d’un scieur de long et d’une couturière à Doué-la-Fontaine. Le couple eut une fille et un garçon.

Marcel Paquereau militait dans la section départementale du Syndicat national des instituteurs dont il était membre du conseil syndicat à partir de 1953. Il en devint secrétaire général adjoint au début des années 1960. Il intervint au congrès national du SNI, le 17 juillet 1952, demandant pour la lutte laïque de s’appuyer davantage sur les organisations de base. Il fut le secrétaire de la section départementale du SNI de 1966 à 1976. Lors du congrès du SNI à Nice (Alpes Maritimes), le 23 novembre 1968, il intervint dans la séance sur le rapport pédagogique consacré aux écoles maternelles.

Marcel Paquereau devint secrétaire de la section départementale de la Fédération de l’Éducation nationale qui ne tenait pas compte des courants de pensée dans la répartition des responsabilités. Il joua un rôle de premier plan en mai 1968. A partir de 1960, il présida la Fédération des œuvres laïques dans le département.

Marcel Paquereau adhéra au Parti communiste français en 1946. Il devint membre du comité de la fédération communiste à la fin des années 1940 et le demeura jusqu’en 1962. Il fut le suppléant du candidat communiste aux élections législatives dans la troisième circonscription (Saumur Nord Est-Nord Ouest) en 1962 et en 1967. Il fut le candidat communiste à diverses élections au Conseil général dans différents cantons (Doué-la-Fontaine en 1961, Noyant-Méon en 1964, Baugé en 1967, Noyant/Lude en 1970 où il arriva en troisième position avec 353 voix, à l’élection partielle dans le canton Angers-Est en 1970, à Angers III en 1976, à Angers V en 1979 où il arriva en quatrième position avec 858 voix, à Angers II en 1982 où il était quatrième avec 842 voix.

En 1977, Marcel Paquereau participa au conseil municipal d’Union de la Gauche dirigé par le socialiste Monnier. Les communistes ne participèrent plus à la municipalité à partir de 1983.

Marcel Paquereau cessa d’appartenir au PCF au début des années 1990.

A son décès, il était à la résidence pour personnes âgées César Geoffray.