PELLADEAU Jean, Louis, René

Fils de Jean Pelladeau, convoyeur des postes, et d’Aline Monnier, sans profession, Jean Pelladeau entra à l’École normale d’instituteurs de Poitiers (Vienne). Il fut instituteur à Queaux, à Lussac-les-Châteaux (1926-1929), à Mazerolles (1929-1936), à Lhommaizé (1936-1945).

Après la guerre, il vint enseigner à à Poitiers, au collège moderne (1945-1946), puis à l’école Condorcet (1946-1954), à l’école de la rue du Mouton (1954-1955) puis à l’école Saint-Germain de 1955 à sa retraite en 1962.

Il effectua son service militaire dans les Spahis en Algérie. Il se maria religieusement en août 1927 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) avec Jeanne-Marie Lévêque, fille d’un horticulteur. Le couple eut trois enfants qui furent seulement baptisés.

Mobilisé comme sergent en septembre 1939, il fut fait prisonnier dans la Vienne le 23 juin 1940. Emprisonné à Saumur (Maine-et-Loire), transféré en Allemagne le 6 janvier 1941, il fut captif (Stalag XIIA) jusqu’à son rapatriement sanitaire, le 15 janvier 1942 à Lhommaizé, village de 800 habitants traversé par la ligne de démarcation. La résistance fut très active dans la région.

À la Libération, militant du Parti socialiste SFIO, Pelladeau fut désigné maire de Lhommaizé par cinq conseillers le 31 octobre 1944. Il démissionna de cette fonction le 25 mars 1945 avant les élections municipales, car il allait être muté à Poitiers.

Jean Pelladeau participa à la construction du Syndicat unique de l’enseignement de la Vienne dont Jules Pouilloux fut la cheville ouvrière. Après sa nomination à Poitiers, il fut élu secrétaire de la section du Syndicat national des instituteurs lors de l’assemblée générale du 22 novembre 1945, remplaçant Babin qui devint adjoint. Il le demeura jusqu’à la rentrée 1947 et fut alors remplacé par Biais.

Ses obsèques furent civiles.