Par Jacques Girault, Gilles Morin
Né le 8 mai 1889 à Arrembecourt (Aube), mort le 9 février 1951 à Reims (Marne) ; instituteur dans la Marne ; militant syndicaliste du SNI.
Raymond Peltier était le fils de Léonide Peltier, cordonnier à Somsois (Marne) et d’Esther Charton ; il naquit chez ses grands-parents Charton. Il devint instituteur adjoint à l’école de Clairmarais à Reims, et s’y maria le 9 août 1913 avec une institutrice, Anne-Thérèse Labau, née dans les Landes.
Réformé en avril 1911, il fut rappelé au service armé en avril 1917 au 158e régiment d’infanterie, puis versé dans les services auxiliaires mais, après de nouveaux examens fut reconnu apte à faire campagne et fut démobilisé en juillet 1919.
Raymond Peltier fit fonction de directeur de son école en 1929, rue de Courcelles à Reims. En 1930-1931, le couple y habitait dans un logement de fonctions, avec ses deux enfants.
Secrétaire corporatif de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (CGT), à la fin des années 1920, il multiplia les démarches auprès de la mairie pour obtenir des augmentations des indemnités de résidence. Il remplaça Cappy comme secrétaire départemental du SN à partir de 1928. En 1935, il occupa la responsabilité de secrétaire du Cartel des services publics. Après la fusion des deux Unions départementales CGT et CGTU (16 février 1936), il fut, en 1936-1937, secrétaire de l’Union départementale CGT de la Marne, où il s’occupa particulièrement des questions de la fonction publique.
Raymond Peltier, fut distingué officier de l’instruction publique dan la promotion d’août 149,alors qu’il était en retraite, directeur d’école honoraire à Reims.
Se confondait-il avec Pelletier ou Peltier, selon les sources, instituteur à Reims pendant l’Occupation (1942) en contact avec Georges Lapierre, alors que celui-ci tentait de reconstituer clandestinement le SNI, et qui après la guerre continuait à militer dans le syndicat ?
Par Jacques Girault, Gilles Morin
SOURCES : Arch. Dép. Aube, état civil ; Arch. Dép. Marne, registre matricule.— Arch. mun. Reims (Sylvie Nélis), 2 Mi 502, 25 W 101, 105, 31 W 173, 151 W 38. — JO, lois et décrets, 26 août 1949. — Presse syndicale. — B. Barberousse, Le Front populaire à Châlons-sur-Marne. — J. Fallet, Le Front populaire à Reims. — D. Pierre, La CGT à Reims de 1918 à 1936, op. cit. — Notes d’Alain Dalançon et de Michel Blondan.