PÉNICAUD Marcel

Marcel Pénicaud était le fils de Jean Pénicaud, cultivateur, et de Mélina Foucher, sans profession. Orphelin de son père, il obtint en 1910 une demie-bourse d’internat à l’EPS de Rouillac et devint instituteur.

Il s’engagea pour une durée de cinq ans en mai 1914 pour effectuer son service militaire réduit normalement à un an pour les normaliens, mais en raison de la guerre, il fut engagé pour la durée de la guerre et ne fut rendu à la vie civile qu’en octobre 1919. Sa fiche du registre militaire militaire indique qu’il fut condamné à mort par le Conseil de guerre en 1915 pour désertion devant l’ennemi, peine commuée à 10 ans d’emprisonnement. Ces mentions sont rayées mais il est mentionné que, caporal, il fut cassé pour "mollesse et négligence". Il fut fait prisonnier le 15 juillet 1915 et ne fut rapatrié qu’en janvier 1919.

Par la suite, il passa devant plusieurs conseils de réforme pour faire prendre en compte les séquelles d’otites et obtint une pension de 10% d’invalidité. Il fut à nouveau rappelé en mars 1940 et libéré un mois après pour surdité.

Instituteur à Épenède (nord de la Charente) depuis 1922, avec son épouse Rose-Marie, institutrice, il y fut distingué officier d’académie dans la promotion de l’été 1948. Ils eurent une fille née en 1923 et élevèrent un neveu né en 1925.

Retraité, il était en 1956 le trésorier de la section de Ruffec du Parti communiste français, entré la même année à la commission fédérale de contrôle financier, et ne fut pas reproposé par la conférence fédérale de l’année suivante. Il fut candidat au Conseil général dans le canton de Rouillac en 1958.