PERUGINI Antonio. Pseudonyme : Delaï

Par René Lemarquis

Né en Italie ( Poligno ?) ; militant communiste en Italie, puis en France à Saint-Étienne et en Algérie.

Fils d’un père socialiste, fabriquant de brosses, Antonio Perugini commença à travailler à l’âge de douze ans. Il fit son service militaire dans l’armée italienne. De 1917 à 1920 il appartint à une formation anarchiste, l’Association d’études sociales, qu’il quitta jugeant son programme irréalisable. Il devint ensuite sympathisant du mouvement communiste et en 1923 adhéra au Parti communiste italien.

Venu en France il entra en 1930 au Parti communiste présenté par son frère mais il fut refoulé par le commissariat de Saint-Étienne pour avoir distribué des tracts et des journaux antifascistes. On lui prit ses empreintes digitales, sa photo, et il fut provoqué et insulté par les agents. Il partit alors trois mois en Belgique. Arrêté de nouveau à son retour en France, il se rendit en Algérie en janvier 1931. Membre du Comité du SRI à Blida et du groupe antifasciste italien il fut délégué à une conférence du Parti communiste (sans doute à Alger où il signa sa déclaration datée du 23 octobre 1932). Il affirmait avoir recruté en 2 semaines 15 adhérents au Secours Rouge. Il lisait les journaux : l’Humanité, La Défense, L’Algérie ouvrière ainsi que des brochures révolutionnaires. Il donnait comme adresse le nom d’un café de Blida ( Boulemane ?) et comme identité un pseudo, Delaï

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article147626, notice PERUGINI Antonio. Pseudonyme : Delaï par René Lemarquis, version mise en ligne le 3 juillet 2013, dernière modification le 3 juillet 2013.

Par René Lemarquis

SOURCES : RGASPI, 495 270 500 : autobiographie du 23 octobre 1932.

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