MORIN François

Quatrième enfant d’une fratrie de six (quatre garçons et deux filles), François Morin était le fils d’Edouard Morin*, ingénieur chez Schneider, et de Claudia née Busseuil. Après l’école primaire (école Schneider) à Montchanin (Saône-et-Loire) où il obtint le certificat d’études primaires, il intégra à l’école spéciale Schneider au Creusot, puis fit son apprentissage à la fonderie Henri-Paul Schneider à Montchanin. Ayant obtenu un CAP de modeleur en 1944, il resta à la fonderie jusqu’au service militaire qu’il fit en Allemagne de décembre 1947 à décembre 1948. En 1949, il travailla chez Schneider au Creusot au bureau d’études et apprit, sur le tas, le métier de dessinateur. En 1977, il rentra au service qualité où, ayant suivi une formation dans l’entreprise et effectué un stage à Paris, il devint agent technique, jusqu’à sa retraite en 1984.

Influencé par son père, François Morin adhéra à la JOC de 1943 à 1953 puis à la CFTC en 1947. Il fut élu délégué du personnel CFTC puis CFDT (collège mensuels) de 1952 à 1984 avec de nombreux autres militants CFDT (Marius Maurer, Jean Gautron, Albert Prébin, Louis Greuzard, Jean Vaudiau). Au titre de la CFTC, puis de la CFDT, il fut également administrateur de la CAF et de la CPAM de Saône-et-Loire (caisse d’allocations familiales et caisse primaire d’assurances maladie) et de deux caisses de retraites complémentaires IRCACIM (devenu AGIRC en 1983) de 1968 à 1981 et RESURCA (ARCCO) de 1984 à 2003. Il fut enfin secrétaire de l’Union locale CFDT des retraités du Creusot de 2000 à 2011. Il participa régulièrement aux congrès de l’Union départementale CFTC de Saône-et-Loire.

François Morin s’était marié en 1959 à Montchanin avec Geneviève Meunier, institutrice à Montchanin. Après leur mariage, en 1960, ils quittèrent cette ville pour Le Creusot où ils eurent quatre enfants : Dominique (1960), Vincent (1963), André (1965) et Véronique (1968 Tous deux s’engagèrent à l’Amicale des locataires (CNL) et à Vie nouvelle.