NICOL Jean, Marie

Jean Nicol était orphelin de père. Sa mère, veuve, éleva quatre enfants qui furent tous instituteurs ou institutrices. Jean Nicol qui fit ses études à l’école primaire supérieure de Tréguier fut reçu à l’École normale d’instituteurs de Saint-Brieuc (promotion 1926-1929).
Après avoir enseigné à Alger (1930), il fit son service militaire d’octobre 1931 à septembre 1932 à Bizerte (Tunisie), libéré avec le grade de second maître. Il fut en poste ensuite dans le Constantinois (1932-1936) puis en Grande Kabylie (1936-1945).

Mobilisé en septembre 1939, il fut incorporé en Tunisie jusqu’à sa démobilisation le 20 juillet 1940. Il rejoignit les forces françaises combattantes d’Afrique du Nord en mars 1943 à la base navale d’Alger.

Revenu dans les Côtes-du-Nord à la Libération, il enseigna à L’Hermitage-Lorge (1945-1946), à Pléneuf (1946-1955) puis à Saint-Brieuc où il termina sa carrière.

Candidat sur la liste « Majorité confédérale » au conseil syndical du SNI en mai 1947 conduite par Marcel Gaillard, au titre du groupe d’éducation nouvelle, il fut élu sur la liste cégétiste au conseil syndical en 1949 et en 1951 participant ainsi au changement de majorité sous l’impulsion de Jean Geffroy. Délégué au congrès national du SNI en 1950, élu au Comité technique paritaire (1949-1950), il accéda ensuite au bureau de la section départementale du SNI (1951-1954) chargé des affaires pédagogiques. Son article paru dans le bulletin syndical « pour que vivent nos cours complémentaires » (N°49, octobre 1953) suscita l’intérêt et des autorités académiques du département. Il siégea au bureau de la section départementale de la Fédération de l’Éducation nationale en 1951. Après avoir quitté ses responsabilités départementales, il fut délégué cantonal à Pléneuf en 1954.

Il épousa en 1934 Marie-Louise Compagne, institutrice née en 1913. Le couple eut deux enfants.