BOYER Jean

Fils de Raymond Boyer*, Jean Boyer perdit sa mère très jeune. Il avait également une sœur. Autodidacte, il entra aux services financiers de la société Éclairage, chauffage et forces motrices (ECFM) de la banlieue parisienne en octobre 1944 et devint par la suite chef de division à la direction des services fiscaux de la direction des services financiers et juridiques d’EDF-GDF et spécialiste des questions fiscales, ce qui lui valut d’enseigner à l’École nationale des arts et métiers dans le cadre de la promotion ouvrière.

Responsable du Groupement national des cadres (GNC) des Services centraux d’EDF, il était également membre du Parti communiste. En 1963, avec René Bordet, Paul Chaumont, René Le Guen, ainsi que Simone Rivoire, il fit partie de l’équipe chargée de la « reprise » de la gestion des activités sociales du personnel des industries électrique et gazière par ses représentants syndicaux, à l’issue de treize ans de gestion patronale. Sous la responsabilité de René Le Guen, président de la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS), il devint le chef des services financiers de cet organisme tout en assurant la coordination des différents services à partir de 1968. Puis il fut chef de service chargé de la coordination des Directions régionales. De 1971 à 1979, il fut le directeur de la CCAS et à son départ, il en fut nommé directeur honoraire. Durant ces mêmes années, il fut conseiller financier du bureau de la CGT et de la Fédération CGT de l’Énergie.

Membre du Conseil économique et social de la Région parisienne, il fut, en 1982, sur proposition du PC, nommé administrateur général de la banque « La Sequannaise » qui venait d’être nationalisée. Il prit sa retraite en juin 1985.