PASTOURELY Louis, Eugène, Félicien

Fils de Désiré Pastourely, ouvrier socialiste, Louis Pastourely, frère cadet d’Albert Pastourely, reçut les premiers sacrements catholiques et obtint le certificat d’études primaires Il entra comme apprenti à la Société marseillaise d’électricité, sous-traitante aux Forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne, où il devait très vite trouver de l’embauche, après avoir obtenu le certificat d’aptitude professionnelle d’électricien (1929). Après son service militaire dans l’Infanterie alpine à Hyères (Var), il retrouva, en octobre 1935, son emploi d’ouvrier électricien aux chantiers navals. Adhérent aux Jeunesses socialistes SFIO en 1927, il fut le secrétaire de la section de Six-Fours jusqu’en 1934. Il adhéra à la section du Parti socialiste SFIO à son retour du service militaire, rejoignant son père et ses frères, Jean et Albert Pastourely. Syndiqué, il fut membre du cercle d’unité prolétarienne à Six-Fours.

Pastourely se maria religieusement en juin 1938 à Sanary ; ses deux filles ne reçurent pas de sacrements. Il habita à partir de 1938 à Sanary, commune d’origine de son épouse où il milita désormais. Mobilisé au début de la guerre dans l’Infanterie alpine à Hyères, il fut affecté spécial aux chantiers en novembre 1939.

Après avoir été responsable du groupe socialiste clandestin puis secrétaire du Comité local de Libération, Pastourely assura le secrétariat de la section du Parti socialiste SFIO de Sanary et fut membre du comité fédéral. Membre du syndicat CGT-FO, candidat sur la liste "de la Démocratie républicaine et socialiste" pour les élections au Conseil de la République du 24 novembre 1946, il devint conseiller municipal en 1959. Il fut le suppléant du candidat socialiste, "candidature de défense républicaine" aux élections législatives du 18 novembre 1962 dans la quatrième circonscription ; le titulaire Auguste Amic obtint 5 283 voix sur 79 540 inscrits et se désista pour le candidat communiste qui le précédait.

Après une intervention chirurgicale, il cessa de militer en 1975, restant sympathisant socialiste. Il mourut à l’hôpital de La Seyne.