NOULÉ Roger

Roger Noulé milita à partir de l’âge de dix-sept ans, alors qu’il était étudiant et adhéra aux Jeunesses communistes. En 1936, il devint responsable syndical de l’Agence Havas, jusqu’en 1939. Prisonnier en 1940, puis résistant, il appartint à la CGT clandestine. Par la suite, il milita au syndicat des cadres Force Ouvrière.

Lors des événements de 1958, Roger Noulé pensa qu’il fallait s’opposer au retour au pouvoir du général de Gaulle et que, pour cela, un nouveau parti était nécessaire. Il adhéra au PSA qui venait de se constituer, fut secrétaire de la 10e section du PSA, puis l’un des fondateurs de la section PSU du même arrondissement en avril 1960. Secrétaire-adjoint de la fédération PSU de Paris en mai 1963, il restait secrétaire de la Xe section en 1967 lorsqu’il représenta le parti dans ce secteur aux élections législatives de mars 1967.

Élu membre de la commission des conflits du PSU, délégué de la motion minoritaire A, au congrès de janvier 1963, Roger Noulé appartint à la commission des neuf membres chargée de veiller à la régularité des débats, désignée par le conseil national du 23 juin 1963. Il rédigea une contribution pour le congrès national de novembre 1963. Élu au Comité politique national (CPN) à ce congrès, il était toujours en fonction en 1967.

Signataire du texte paru dans Tribune socialiste « le parti devant la perspective de la gauche unie », favorable au rapprochement du PSU et de la FGDS pour le congrès de 1967, il fut élu membre minoritaire du CPN en juin 1967. Il était membre de l’association « Pour un pouvoir socialiste », fondée par Gilles Martinet en octobre 1967.

Roger Noulé protesta contre l’exclusion de Jean Poperen dans Tribune Socialiste du 11 janvier 1968.