HADJ-LARBI Abdelkader

Abdelkader Hadj-Larbi, fils de Mohamed, journalier, et de Zoulikha Benattou, entra le 3 juin 1930 aux Tramways électriques oranais (TO) comme wattman.

En janvier 1946, A. Hadj-Larbi était membre du bureau du syndicat CGT des Tramways oranais, du Comité d’initiative pour la libération des prisonniers politiques musulmans, lancé par le PCA (Parti communiste algérien) pour rattraper les positions prises en mai 1945 de dénonciation du complot nationaliste. Il était le secrétaire général des syndicats des Tramways d’Oran et membre du bureau de l’Union locale CGT d’Oran.

Selon une note des Renseignements généraux, il fut exclu du PCA (Parti communiste algérien) en 1948 et il continua à militer à la CGT. En avril 1951, il fut signalé comme étant secrétaire adjoint du syndicat CGT aux TO. A la suite d’un nouveau conflit très dur avec la direction, très autoritaire, de ce réseau, il fut d’abord mis à pied puis licencié en décembre 1953. Ce licenciement devint définitif, dans les tous premiers jours de janvier 1954, après son acceptation par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées d’Oran, autorité de tutelle en matière d’application du droit du travail.

Dans les semaines qui suivirent, il devint avec François Toledo* - lui aussi licencié - co-secrétaire général du syndicat CGT. Il était également délégué du personnel et représentant du personnel au comité d’entreprise.

Mais à la fin de l’année 1954, il quitta les TO pour devenir gardien de la paix supplétif à Tlemcen. Ce qui entraîna une très vive réaction de ses anciens camarades du syndicat.

Par la suite, on perdit sa trace.

Il s’était marié le 23 mars 1935 à Oran avec Marie Abadia et était père de 5 enfants.