LE ROUZIC Henri, Joseph, Marie

Le père d’Henri Le Rouzic, ouvrier métallurgiste, fut victime de la tuberculose et dut cesser de travailler entre 1945 et 1949. La famille étant sans ressources, sa mère dut effectuer divers travaux chez les cadres de l’usine de son mari. Henri Le Rouzic fut profondément marqué par ces difficultés, qui l’encouragèrent plus tard à s’engager.

En septembre 1952, il entra à l’Énergie électrique du Maroc où il fut à l’initiative de la création d’une section syndicale Force ouvrière. Intégré à EDF en 1958, en qualité d’ouvrier d’entretien à la centrale de Cheviré (Loire-Atlantique), il devint à nouveau secrétaire de la section syndicale puis des syndicats EDF-GDF de Loire-Atlantique. Il siégea alors en comité mixte à la production et en commission secondaire du personnel, entre 1960 et 1987, date de sa mise en inactivité de service.

À partir de 1975, bénéficiant d’un détachement syndical, Henri Le Rouzic devint secrétaire régional des syndicats de la Production Transport Gaz-Électricité pour la zone Ouest, fonction qu’il conserva jusqu’à sa retraite. À ce titre, il intégra le comité fédéral national de la Fédération FO des industries de l’énergie électrique et du gaz, à l’occasion de son XIIIe congrès (octobre 1975) et fut l’un des animateurs du secteur Production thermique. Il représenta également sa fédération au sein de la commission nationale sur l’insalubrité, entre 1975 et 1987, et au sein de la commission nationale des cantines de la CCAS. Dès 1987, Henri Le Rouzic intégra le Groupement national des pensionnés, en tant que secrétaire, puis comme vice-président.

Henri Le Rouzic s’investit également dans le monde associatif, comme trésorier puis président d’une amicale laïque et comme président d’associations de parents d’élèves, entre 1965 et 1975.

Henri Le Rouzic avait épousé Louise Perez, agent de préfecture, en avril 1957 à Agadir (Maroc). Le couple eut quatre enfants.