Né le 26 mars 1925 à Sombernon (Côte-d’Or), mort le 5 mars 2017 à Saint-Mandé (Val de Marne) ; ajusteur dans l’aéronautique ; résistant OS FTP puis FFI ; compagnon de la Libération ; président de l’ANACR.
Fils d’un artisan ferblantier en Côte-d’Or, Louis Courtot quitta l’École supérieure de Suresnes à la troisième année et devint ajusteur. Il avait rejoint la Résistance au début de l’année 1941, à l’âge de quinze ans dans le cadre de l’Organisation spéciale (OS) et manifeste son désir de participer à l’action directe ; il commença par récupérer des armes, couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts. Il appartint au Front national et aux FTP.
Dans son usine, il confectionne les bombes qu’il utilisait lors de ses missions. : déraillement d’un train de tanks provenant des usines Renault, sabotage d’un transformateur disjoncteur à Issy-les-Moulineaux en mai 1942, grenadage d’un convoi de jeunesses hitlériennes à Trappes, attaque du bureau du Rassemblement national populaire (RNP) à Boulogne-Billancourt (juillet 1942), ou destruction à l’explosif le bureau d’embauche des ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne à Courbevoie. Combattant des Francs-Tireurs et Partisans (FTP) de Seine-et-Marne depuis janvier 1944, il fut chargé des liaisons entre l’État-major des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui de Paris.
Il fut grièvement blessé à la face à Lieusaint en Seine-et-Marne, le 26 août 1944, par des éclats de balles explosives.
Aspirant de réserve à la fin de la guerre, ses actes de résistance exceptionnels lui valurent d’être décoré, le 11 novembre 1944, de la Croix de la Libération par le général de Gaulle à l’Arc de Triomphe.
Il travailla dans branche aéronautique, chez Dassault. Louis Cortot est président national de l’Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR) et membre du Conseil de l’Ordre de la Libération depuis décembre 2010.
SOURCES : Ordre de la Libération. — Conversation avec son fils. — Le Patriote résistant.