POILPRÉ Michel, Maurice, Albert

Les parents de Michel Poilpré travaillaient à l’usine d’aiguilles à coudre Bohin à Saint-Sulpice-sur-Risle, sa mère comme ouvrière trieuse et son père comme ouvrier limeur. Michel Poilpré obtint le certificat d’études primaires en 1933. En 1934, dès l’âge de quatorze ans, il fut embauché comme employé aux écritures, « saute ruisseau » selon son expression, à la Société de distribution d’électricité de l’Ouest (SDEO). Il adhéra à la CGT dès 1935 et prit part aux grèves de mai-juin 1936. Il intégra alors la commission exécutive de son syndicat. Après la nationalisation des industries électriques et gazières, Michel Poilpré intégra EDF-GDF, à Aube (Orne) puis comme employé de bureau au district de Laigle (Orne). Il poursuivit sa carrière comme comptable. Secrétaire du syndicat CGT de son centre à partir de 1948, puis responsable du GNC dans les années 1960, Michel Poilpré fut administrateur des œuvres sociales de l’Orne dès 1948. Il siégea également en commission secondaire du personnel, en comité mixte à la production et en comité hygiène et sécurité. Sur le plan interprofessionnel, Michel Poilpré siégeait au secrétariat et au bureau de l’UD-CGT de l’Orne, dans les années 1960, et il représenta la CGT comme administrateur de la Sécurité sociale durant trois mandats. Michel Poilpré fut élu président de la CMCAS de l’Orne à partir de 1970 et jusqu’à son départ en inactivité en 1980.

Militant communiste à partir de 1950, Michel Poilpré siégea au comité de la fédération PCF de l’Orne à partir de 1957 puis à sa commission de contrôle financier à partir de 1964. Il fut secrétaire de la section communiste de Laigle entre 1959 et 1962, puis milita au sein de la section d’Alençon (Orne).

Marié, Michel Poilpré eut trois enfants.