BOURCEREAU André, Paul, Pierre

Par Jean-Marie Guillon, Robert Serre, Michel Thébault, Jean-Luc Marquer

Né le 5 juillet 1918 à Pauillac (Gironde), mort de ses blessures ou sommairement exécuté le 25 juillet 1944 à Saint-Agnan-en-Vercors (Drôme) ; chauffeur mécanicien ; résistant de l’Armée secrète, maquis du Vercors, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (DIR).

André BOURCEREAU
André BOURCEREAU
Photo : Jean-Luc Marquer

André, Paul, Pierre Bourcereau était le fils de Pascal, Amédée, Armand Bourcereau et d’Adèle, Clarisse Guerineau.
Marié à Liliane Ciabattini, journalière, père d’un enfant, il était chauffeur mécanicien à l’arsenal maritime de Toulon (Var) depuis septembre 1942 et résidait à Six-Fours (Var).
André Bourcereau s’engagea dans la Résistance et intégra la compagnie du lieutenant Grange dans le maquis du Vercors le 9 juin 1944 (secteur VIII, Armée secrète de l’Isère).
Grièvement blessé au combat de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), il faisait partie des blessés conduits dans la grotte de la Luire où l’hôpital du maquis du Vercors avait été transféré.
Deux versions existent des causes de sa mort :
Il mourut de ses blessures le 25 juillet 1944.
Selon l’autre version, il fut demandé aux blessés les plus valides de tenter leur chance par leurs propres moyens. C’est peut-être ce que fit André Bourcereau.
Capturé, il fut fusillé par les Allemands le 25 juillet 1944, au Rousset, commune de Saint-Agnan-en-Vercors (Drôme). Cette version semble étayée par l’attribution du statut d’interné résistant.
Il fut inhumé après la guerre dans la nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors (carré A, rang 5, tombe 129).
Homologué résistant membre des Forces françaises de l’Intérieur, il obtint la mention « Mort pour la France » le 11 novembre 1945 et le statut d’Interné - Résistant (DIR) le 17 juillet 1964. Il fut décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance par décret du 18 janvier 1968. Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de La Seyne-sur-Mer et de Saint-Agnan-en-Vercors (Drôme) et sur le monument commémoratif départemental à Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Son beau-frère, Fernand Ciabattini, maquisard du Vercors lui aussi, mourut également dans les combats.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article149239, notice BOURCEREAU André, Paul, Pierre par Jean-Marie Guillon, Robert Serre, Michel Thébault, Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 3 octobre 2013, dernière modification le 29 septembre 2021.

Par Jean-Marie Guillon, Robert Serre, Michel Thébault, Jean-Luc Marquer

André BOURCEREAU
André BOURCEREAU
Photo : Jean-Luc Marquer

SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 81007 ; GR 19 P 38/16.— AVCC Caen, AC 21 P 715192 (nc). — Archives départementales du Var, fonds du CDL ; Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, Drôme-Isère, Lyon, 1973.— Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 275. — renseignements ANACR La Seyne — Mémoire des Hommes — Mémorial GenWeb.— Geneanet.

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