FORNONI Georges

Par Jean-Marie Guillon

Né le 27 avril 1926 à Ardesio (Italie), fusillé le 11 août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme) ; apprenti maçon et ouvrier des constructions navales ; maquisard.

Georges Fornoni était le fils de Gabriel et de Lucie Fornoni. Il était célibataire et exerçait la profession d’apprenti maçon.
Ayant rejoint le maquis du Vercors à 18 ans, cet ouvrier des constructions navales de La Seyne (Var) a été fusillé le 11 août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme).
Il obtint la mention « Mort pour la France » (lettre du maire de Saint-Nazaire le 31 mai 1948).
Son nom figure au cimetière de La Seyne (Var) d’où il était originaire sur une plaque dédiée par les « ouvriers et employés des Forges et Chantiers de la Méditerranée » à leurs camarades morts au Vercors. Une rue de la localité porte également son nom.
Son nom figure sur le monument aux morts dit "Mur des Fusillés" et sur le Mémorial du Charnier, à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme) et sur le monument aux morts, à la Seyne-sur-Mer (Var)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article149260, notice FORNONI Georges par Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 3 octobre 2013, dernière modification le 31 juillet 2019.

Par Jean-Marie Guillon

SOURCES : Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, Drôme-Isère, Lyon, 1973.— Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 276. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 339. — Site la seyne, perso.wanadoo.fr.— Mémorial Genweb.— Livret de l’Association « les Pionniers du Vercors », Les chemins historiques du Royans.— Notes Robert Serre et Jean-Louis Ponnavoy.

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