NIVOIX Nicolas

Par Pierre Schill

Né le 27 mai 1898 à Hombourg-Bas (Lorraine annexée), mort le 15 mai 1976 à Freyming-Merlebach (Moselle) ; mineur aux houillères de Sarre et Moselle (Moselle) ; "homme de confiance" ; membre du Syndicat CGT des ouvriers mineurs de charbon de Lorraine.

Nicolas Nivoix, avec le haut de forme.
Nicolas Nivoix, avec le haut de forme.

Nicolas Nivoix travailla aux puits Sainte-Fontaine et V des houillères de Sarre et Moselle (Moselle) entre juin 1914 et septembre 1958. Il fut d’abord freineur (fond) puis piqueur de juin 1915 au début de la Seconde Guerre mondiale.
À la fin de la guerre, et jusqu’à sa retraite, il occupa un emploi de garde-douches (jour).

Nicolas Nivoix participa activement à la grève de huit semaines qui toucha les houillères mosellanes entre le début du mois de février et le début du mois d’avril 1923. Il anima notamment plusieurs réunions publiques organisées par les syndicats de mineurs.

Il fut élu homme de confiance (Vetrauensmann) des houillères de Sarre et Moselle au milieu des années trente en tant que représentant de la CGT.

Nicolas Nivoix fut très actif au moment des grèves du Front populaire.
Il participa notamment, le 17 février 1937 à Petite-Rosselle, à la négociation entre syndicats et patronat qui devait aboutir à la signature d’une nouvelle convention collective. Il était présent en tant que délégué des ouvriers.
Il signa le 10 mars 1937 la nouvelle convention collective qui régit le travail dans les mines de charbon de Moselle. Il signa aussi l’avenant du 15 mai 1937 relatif à l’augmentation des salaires convenue entre l’Etat, la CGT et le Comité Central des Houillères de France.

Le 2 mars 1938 il signa, en tant qu’homme de confiance, la convention collective de travail des mines de charbon de Moselle.
Il participa, le 17 mars 1939 à Metz, aux négociations entre les représentants syndicaux et ouvriers et les direction des trois houillères mosellanes portant sur l’élaboration d’une nouvelle convention collective devant remplacer celle du 2 mars 1938 arrivée à échéance. Le 29 mars 1939, il signa la nouvelle convention collective.

Il fut candidat, au poste de suppléant dans le collège des travailleurs, aux élections des membres du Conseil d’administration de la Société de secours minière de Sarre et Moselle à Merlebach (Moselle) du 5 novembre 1959. Nicolas Nivoix figurait sur la Liste des Mutilés du Travail et Pensionnés des Mines présentée par l’Union Nationale des Invalides et Accidentés du Travail (groupement départemental de la Moselle). Il avait en effet subi plusieurs accidents du travail lui donnant droit à une rente d’invalidité.

Nicolas Nivoix s’était marié en 192 avec Elise née Coulmon dont il eut deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article149449, notice NIVOIX Nicolas par Pierre Schill, version mise en ligne le 15 octobre 2013, dernière modification le 15 octobre 2013.

Par Pierre Schill

Nicolas Nivoix, avec le haut de forme.
Nicolas Nivoix, avec le haut de forme.

SOURCES : Archives des Houillères du Bassin de Lorraine : Vt323-B12, B13, B15 et B20 ; dossier personnel. — Archives départementales de la Moselle : 10 S 18 et 19. — État civil de la commune de Hombourg-Haut (Moselle). — Renseignements fournis par Erna Bohn, née Nivoix sa fille. — Pierre Schill, 1936. Visages et figures du Front populaire en Moselle, Metz, Editions Serpenoise, 2006.

ICONOGRAPHIE : Avec le drapeau de la section CGT de Hombourg-Haut vers 1936 : Nicolas Nivoix porte le haut de forme (collection Pierre Schill).

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