GUIBERT Raphaël, Paul, Pierre, Jean, Marie

Fils d’un menuisier syndiqué CFTC prénommé également Raphaël (1909-1987) et d’une mère au foyer, Yvonne née Bouteau (1909-1995), Raphaël Guibert avait une soeur. Il fréquenta l’école primaire de L’Herbergement, obtint deux CAP de tonnelier et de tôlier chaudronnier. Il fut tonnelier de 1947 à 1954, tôlier-chaudronnier de 1956 à 1959.

S’il adhéra à la CGT en 1956 à Sud-Aviation de Nantes, c’est lors de son entrée aux PTT qu’il prit des responsabilités syndicales en 1961. Secrétaire de la section de Malakoff en 1962, il siégea à la commission nationale des OET (Ouvriers d’État) de 1962 à 1994 comme à la commission exécutive de la Fédération postale de 1964 à 1992 et fut très proche d’Émile Quéré et de Jean Florentin. Ouvrier puis chef d’atelier, il eut un rôle actif à la commission administrative paritaire départementale en 1962 et à la CAP centrale de 1966 à 1996. Il fut également un animateur de l’Union locale CGT de Malakoff (Seine, Hauts-de-Seine) de 1962 à 1994. Il participa à tous les congrès fédéraux de 1964 à 1988. Il prit sa retraite en janvier 1994. Il était directeur du Bulletin des ouvriers d’État.

Raphaël Guibert adhéra au Parti communiste en 1963 et y resta jusqu’en 1997.

Très actif à l’Institut CGT d’histoire sociale de la FASP CGT, Raphaël Guibert publia en 2012, un livre très documenté sur Les ouvriers d’État des PTT.

Il jouissait dans les lieux où il a milité d’une grande popularité en raison de son extrême gentillesse et d’une réelle efficacité dans la défense des travailleurs.

Installé à Paris (Ier arr.), il s’était marié le 31 mars 1962 à Paris (XVIIIe arr.) avec Simone Gourault, secrétaire, le couple avait un fils.