Par Paul Boulland
Né le 1er novembre 1945 à Nîmes (Gard) ; monteur-électricien puis dessinateur EDF ; syndicaliste CGT, secrétaire général du syndicat de Nîmes (1983-1991), membre du bureau de la Fédération CGT de l’Énergie (1992-1999), administrateur de la CCAS (1994-2006) ; militant communiste.
Le père de Max Gressot, agent de maîtrise EDF, fut secrétaire général du syndicat GNC de Nîmes et milita au PCF. Sa mère était infirmière. Titulaire d’un CAP d’électricien et du Brevet d’études industriel, Max Gressot entra à EDF en octobre 1964, comme monteur-électricien à Sommières (Gard). Il fut ensuite dessinateur. Adhérent de la CGT dès son embauche, il devint secrétaire général du syndicat ouvriers-employés de Nîmes en 1983 et conserva cette responsabilité jusqu’en 1991. Responsable du Groupement fédéral des retraités (GFR), Max Gressot fut élu à la commission exécutive de la Fédération CGT de l’Énergie lors de son XXXIe congrès (Lanester/Lorient, juin 1992). Au congrès suivant (Mulhouse, juin 1996), il fut élu au bureau fédéral, en charge du GFR. Il quitta ses mandats fédéraux lors du premier congrès de la Fédération Mines-Énergie (Grenoble, octobre 1999). Max Gressot représenta la CGT à la Commission supérieure nationale du personnel d’EDF-GDF à partir de 1992 et y siégeait toujours en 2010. Il fut également administrateur suppléant de la CCAS de 1992 à 2006.
Adhérent du Parti communiste à partir de 1973, Max Gressot fut trésorier de la section locale de Sommières.
Marié avec Jacqueline Lorti, sans profession, Max Gressot est père de deux enfants.
Par Paul Boulland
SOURCES : R. Gaudy, Les porteurs d’énergie, Paris, Le Temps des cerises, 2009. ― Renseignements fournis par l’intéressé.