MADER Jean [FO]

Jean Mader est le fils de Gaston, né en 1918 à Carmaux (Tarn), traminot, et Louise Flourac, née en 1920 à Marquefave (Haute-Garonne), mère au foyer. Le couple eut deux enfants, Gabriel l’aîné, né le 9 avril 1943, et Jean.

Le père de Jean Mader était agent de maîtrise à l’entreprise de transport collectif de voyageurs de Toulouse qui s’est appela successivement TCRT, RTCRT, CTT et SEMVAT. Il fut membre de la commission exécutive de l’Union départementale FO de la Haute-Garonne de 1963 à 1968. Par ailleurs, au plan politique, il était trésorier des jeunesses socialistes toulousaines de la SFIO à Toulouse.

Jean Mader fit ses études à Toulouse où il obtint son CEP en 1959. Il fréquenta ensuite le collège Fabre puis le lycée technique Déodat de Séverac où il prépara un CAP d’électricien.

En 1963, à l’âge 17 ans et demi, Jean Mader fut embauché comme électricien à Ets Fournier-Grospeau, puis en 1967, aux Ets Schlinder, spécialiste des ascenseurs.

En 1968, Jean Mader était adhérent à la CGT, seule organisation syndicale présente dans l’entreprise d’une trentaine de salariés à Toulouse. Il y milita activement et participa aux grèves du mois de mai 1968, occupant avec ses camarades les locaux de l’entreprise.
A la suite d’un accident du travail, Jean Mader dut se reconvertir et trouver un emploi adapté. Il devint alors conducteur de bus à la STCRT (Sté des transports en commun de la région toulousaine). A la suite de la réussite à des concours internes, il devint successivement agent de maîtrise (régulateur du trafic) puis cadre (attaché au service des études du réseau de transport toulousain).

En 1982, il s’inscrivit aux cours du soir de l’Université des sciences sociales de Toulouse et obtint le certificat de capacité en droit.

Le 21 septembre 2001, lors de l’explosion de l’usine AZF qui fit 39 morts, 2.500 blessés et de lourds dégâts matériels à Toulouse, Jean Mader, qui avait son bureau à 250 mètres du centre de l’explosion ,fut blessé par un éclat de verre au cuir chevelu.

Il prit sa retraite en 2005.

En 1972, il adhéra à la FO et fut élu délégué du personnel parmi le personnel d’exécution. Il anima pendant une dizaine d’années le syndicat FO des agents de maîtrise de la SEMVAT (ex-STCRT). Il siégea, pendant toute cette période et jusqu’en 2005, au comité d’entreprise d’abord de la STCRT puis de la SEMVAT en qualité de représentant syndical FO.

Lors du congrès de juin 1977, il devint membre de la commission exécutive de l’Union Départementale FO, puis en novembre 1984, secrétaire de cette UD.
Au plan national, Jean Mader accéda rapidement à des responsabilités nationales. Il fut élu, en 1978, à la commission exécutive de la Fédération FO des Transports.

Un an après, en décembre 1979, il devint conseiller prud’homme dans la section commerce à Toulouse. Par la suite, il siégeait dans la section encadrement. Entre 1991 et en 2010, il assuma, en alternance, la présidence générale et la vice-présidence de ce CPH.

Dans le cadre de la commission juridique mise en place au sein de son UD, Jean Mader devint l’adjoint de Georges Portalès*.
Après son départ en retraite en 2005, Jean Mader conserve de nombreuses activités : il anime la commission juridique de l’UD et assure la formation des conseillers prud’hommes FO de la région Midi-Pyrénées.

Membre du Parti socialiste depuis 1986, Jean Mader est le premier adjoint au maire de Pinsaguel, commune de 2.000 habitants située à quinze kilomètres au sud-est de Toulouse. Il est également membre élu de la Communauté de l’agglomération murétaine (Muret).

Il épousa Odette Pons, mécanicienne en confection, le 11 mars 1967. Le couple a eu deux filles : Valérie, née en 1967, et Elodie, née en 1978.