Par René Gallissot
Né à Constantine (Algérie) en 1868, mort en mars 1924 à Constantine ; typographe membre d’une toute première Union syndicale de la ville ; partisan du maire radical Emile Morinaud.
Le père de Marius Carassou était cafetier au Faubourg Saint-Jean de Constantine. Marius Carassou est ouvrier typographe. Il appartient durant plusieurs années à l’équipe du Républicain de Constantine, journal républicain-radical dont le rédacteur en chef était Émile Morinaud ; un temps il assure la gérance du journal. En novembre 1891, il est élu assesseur de l’Union syndicale des ouvriers d’imprimerie et de reliure de Constantine. Carassou était, en décembre 1900, l’un des deux représentants de la Chambre syndicale des ouvriers d’imprimerie de Constantine au conseil d’administration de la Bourse du travail de cette ville. Il assumait encore cette fonction en mai de l’année suivante.
En 1908 lors des élections municipales, il est secrétaire du comité de propagande qui soutient la candidature du maire sortant Émile Morinaud et signe quelques articles dans Le Républicain. Peu après, il quitte le journal pour occuper un emploi à la mairie. Il meurt à Constantine en mars 1924.
Par René Gallissot
SOURCES : La Dépêche de Constantine, 6 mars 1924, article nécrologique, et notes de Louis-Pierre Montoy. — Le Travailleur algérien, bulletin officiel de la Fédération des Chambres syndicales ouvrières du département de Constantine et de la Bourse du travail de Constantine, décembre 1900, mai 1901 (BNF, Gallica), notes de Louis Botella.