BACOU Christian, Marcel, Paul

Fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’employés de banque et d’une femme au foyer, Christian Bacou, d’une fratrie de quatre garçons, fréquenta l’école primaire dans le quartier de la Junquasse à Toulouse puis le collège Marengo.

Il fut embauché en 1964 à la succursale toulousaine de la Compagnie algérienne de crédit et de banque en qualité de garçon de courses. Il se syndiqua rapidement à FO. Il s’inscrivit aux cours de formation bancaire et devint employé de banque en 1966.

Une coupure intervint dans sa carrière professionnelle en 1966 : il intégra la Marine nationale au dépôt de Brest. Puis, il fut affecté au centre mécanographique de la Marine à Paris où il fit partie de l’équipe qui mis en place à titre expérimental les premières paies informatisées des sous-mariniers. Ce système sera généralisé, par la suite, à l’ensemble de la Marine.

A son retour à la vie active en mai 1967, il réintégra son emploi dans cette banque. Successivement chef de service en 1975 puis attaché de direction en 1982, il devint fondé de pouvoir ; tout cela au gré des fusions absorptions : Compagnie française, Banque de l’Union parisienne, Crédit du Nord et Banque Courtois.

Après 43 années de service, il prendra sa retraite dans le cadre des carrières longues en 2007.

Son engagement syndical débuta en 1964, année où il adhéra au syndicat Force Ouvrière des banques de Toulouse. Il participa en tant que militant aux mouvements de grève de mai 68.

Dans les différentes banques où il travailla , il exerça toutes les responsabilités syndicales : délégué du personnel, membre du comité d’établissement, délégué syndical pour finir délégué syndical central en 2007. Il représenta les cadres FO au comité de groupe de la Société générale.

Il devint, en 1984, membre du conseil national de la Fédération FO des employés et cadres, puis, en 1987, membre du bureau de cette fédération lors de la tenue de son congrès à Toulouse. En 1993 à Marseille, il fut élu trésorier adjoint de sa fédération.

Il eut alors également en charge, plus particulièrement, les dossiers juridiques et la formation syndicale. Dans ce cadre, il assuma la fonction de formateur confédéral dispensant, au niveau des unions départementales, des cours sur la conduite des entretiens conflictuels.

Il représenta la Fédération des Employés et Cadres à la commission confédérale sur l’hygiène et la sécurité et participa aux premières rencontres intersyndicales européennes ayant pour but d’harmoniser l’Europe sociale.

En 1992, il devint secrétaire général adjoint du Syndicat national des cadres FO du Crédit. Il demeura membre de la commission administrative de sa fédération ainsi que membre du bureau de la section fédérale du Crédit jusqu’au Congrès de La Rochelle en 2009.

Depuis 2009, il est membre du bureau du groupe des retraités de sa fédération et du bureau de l’Union départementale des retraités FO de la Haute-Garonne.

Membre du comité paritaire régional Midi Pyrénées de l’Association pour l’emploi des cadres (A.P.E.C), il alternera la présidence et la vice-présidence et sera conduit à signer de nombreuses conventions de partenariat avec des chambres de commerce et d’industrie et des grandes écoles de la région Midi Pyrénées ainsi qu’ avec les universités de Toulouse.

Lors du scrutin de décembre en 1979, il fut élu à la section encadrement du conseil de prud’hommes de Toulouse, qu’il présida pendant de nombreuses années.

Il siégea également à partir de 1984 à la commission exécutive de l’Union départementale FO de la Haute-Garonne.

Dans les années 1980, il fit partie, avec Georges Portalès, du comité de pilotage ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), qui contribua à la création, sous l’égide du Conseil régional de Midi-Pyrénées, d’une agence sur Toulouse qui s’appelle : MIDACT.

En 2004, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. En 2010, il intégra le bureau régional de la Société des membres de la Légion d’honneur.

En 2008, il se présenta sur une liste "divers gauche" aux élections sénatoriales.
Sa tante, Marcelle BACOU fut une combattante volontaire de la résistance au sein du réseau "Andalousie" et remerciée en 1945 en tant qu’agent des Forces françaises libres (FFL) par le général De Gaulle.

Marié, il est père de 3 enfants.