Par René Gallissot
Né le 19 avril 1923 à Sidi-Naâmane (Algérie) ; instituteur ; syndicaliste UGTA des enseignants à Alger.
En 1956, Ali Aberrahmani, homonyme du précédent mais plus jeune de 20 ans, participe à la fondation de l’UGTA, au congrès constitutif du Syndicat algérien des enseignants dont il devient le trésorier adjoint. Il fait partie du comité de rédaction de L’ouvrier algérien, organe central de l’UGTA.
Ayant échappé à l’attentat qui détruit, le 30 juin 1956, le siège de la nouvelle centrale, il est arrêté le même jour à la suite d’une rafle opérée sur place par la police française. Assigné à résidence au camp de Berrouaghia, il est libéré en 1960.
Après l’indépendance, il fait partie du groupe qui reconstitue le Syndicat algérien des enseignants. Ali Abderrahmani occupera jusqu’à sa retraite, de hautes fonctions au ministère de l’Éducation nationale.
Par René Gallissot
SOURCES : Arch. Wilaya d’Alger, notes d’A. Taleb-Bendiab. — M. Farès, Aïssat Idir, op. cit.