Par René Gallissot
Né le 19 avril 1923 à Sidi-Naâmane (Algérie), mort le 12 novembre 2021 à El Biar (wilaya d’Alger, Algérie) ; instituteur ; syndicaliste UGTA des enseignants à Alger.
En 1956, Ali Aberrahmani, homonyme du brigadiste international, [Ali Abderrahmani 90048] mais plus jeune de 20 ans, participa à la fondation de l’UGTA, au congrès constitutif du Syndicat algérien des enseignants dont il devint le trésorier adjoint. Il fit partie du comité de rédaction de L’ouvrier algérien, organe central de l’UGTA.
Ayant échappé à l’attentat qui détruisit, le 30 juin 1956, le siège de la nouvelle centrale, il fut arrêté le même jour, à la suite d’une rafle opérée sur place par la police française. Assigné à résidence au camp de Berrouaghia, il fut libéré en 1960.
Après l’indépendance, il fit partie du groupe qui reconstitua le Syndicat algérien des enseignants. Ali Abderrahmani occupa jusqu’à sa retraite, de hautes fonctions au ministère de l’Éducation nationale.
Par René Gallissot
SOURCES : Arch. Wilaya d’Alger, notes d’A. Taleb-Bendiab. — M. Farès, Aïssat Idir, op. cit. — Sources familiales.