Par René Gallissot
Instituteur à Rocher-Noir [Boumerdès] (Algérie) ; syndicaliste UGTA de l’enseignement ; au service de l’Exécutif provisoire en 1962 et après l’indépendance, du parti-Etat FLN.
Instituteur à Boumerdès, cité administrative du dernier pouvoir colonial construite à la fin de la guerre de libération, Mohammed Ali Ammar se trouve héberger au printemps 1962, après les accords d’Évian, par les délégués de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) qui assurent la liaison avec l’Exécutif provisoire dans la transition vers l’indépendance.
C’est le moment où prennent place, au nom du FLN, dans le personnel de direction des organes d’État, des instituteurs venant du syndicalisme nationaliste dont ils formaient l’encadrement.
M. Ali Ammar aura un rôle politique de longue durée ; il est en 1988 un des responsables de l’Amicale des Algériens en Europe dans ses bureaux de Paris ; on lui doit la formule : « simple chahut d’étudiants », pour qualifier les manifestations d’Octobre 1988 en Algérie.
Par René Gallissot
SOURCE : B. Bourouiba, Les syndicalistes algériens, op. cit.