Par René Gallissot
Né le 9 avril 1897 à Ouled Sidi Amar (commune mixte de Guergour), émigré tenant une boucherie à Clichy près de Paris ; soutien de l’ENA depuis 1926 et dans sa relance par Messali* en 1933 et après.
0n ne sait à quelle date Mohammed Aknoun est venu en France ; la police le repère comme militant de l’Étoile nord-africaine en 1927. La boucherie qu’il possède à Clichy, banlieue de l’industrie automobile parisienne où s’implante l’émigration ouvrière algérienne et aussi commerces et cafés, devient autant dire le centre de la section de Clichy de l’Étoile nord-africaine qui connaît une période de clandestinité et va renaître derrière Messali*. En 1933, Mohammed Aknoun est membre du Comité directeur de la Glorieuse Étoile nord-africaine qui devient le parti de Messali ; il en est un dirigeant actif en région parisienne et soutient l’organisation des meetings.
En 1936, tout en continuant à appartenir à l’ENA, il participe comme d’autres commerçants, à l’établissement de Cercles de l’Education ouverts par l’Association des Oulémas ; il est vice-président du Cercle de Clichy. À cette époque, il tient un café, 67 rue Meauzillon à Clichy.
Par René Gallissot
SOURCES : Arch. de la Préfecture de police de Paris, rapport du Service de liaison nord-africaine du 15 novembre 1934. —B. Stora, Dictionnaire biographique des militants nationalistes algériens, op. cit.