ALLAOUA Larbi

Par René Gallissot

Né le 6 janvier 1905 au Douar Harbil (anciennement commune mixte de Guergour) ; émigré à Clichy près de Paris, actif à l’ENA réorganisée en parti par Messali en 1933.

Émigré en France, Larbi Allaoua milite dans la section de l’Étoile nord-africaine à Clichy près de Paris ; il en est une des figures principales. À la suite d’un affrontement entre les militants de l’ENA et des éléments fascistes, il comparaît le 30 juillet 1935 devant la quatorzième chambre correctionnelle pour inculpation de port d’armes prohibées (rasoir). Il est condamné à un mois de prison avec sursis. Messali, cité comme témoin au procès, déclare : « Au nom de tous les Arabes de France, je proteste contre le fait que nous sommes les seuls à qui on interdit des réunions privées. Je signale aussi que les agents de la brigade nord-africaine interviennent toujours contre nous avec brutalité ». De 1937 à 1939, il est actif au PPA, le nouveau parti de Messali*. Après 1945, il semble un simple militant en France.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article149989, notice ALLAOUA Larbi par René Gallissot, version mise en ligne le 3 novembre 2013, dernière modification le 20 février 2017.

Par René Gallissot

SOURCES : Arch. de la Préfecture de Police de Paris, rapport du 30 juillet 1935. — B. Stora, Dictionnaire biographique des militants nationalistes algériens, op. cit. — Notes d’O. Carlier.

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