Né vers 1845 en Saône-et-Loire ; cheminot à Paris, réprimé lors de la Commune de Paris.
Employé des chemins de fer à Paris, Eugène André fut condamné à 1 an d’emprisonnement et 1 an de surveillance pour port d’armes prohibées lors du mouvement insurrectionnel par le conseil de guerre de Rambouillet le 12 février 1872. Il portait le tatouage d’une femme sur le bras droit. Il débarqua à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) le 8 mars 1872 d’où il fut transféré, le 8 septembre 1872, pour Embrun (Hautes-Alpes).
SOURCES : Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 1508. — Note de J-Y. Mollier.