QUEMPER Félix

Félix Quemper était le fils d’Yves Marie, Quemper, meunier, et de Marie Catherine Fiblec, ménagère. Il travailla comme maçon dans la région parisienne où il milita à la CGTU. Il adhéra au PCF en 1934 à la cellule 1006 d’Aubervilliers. Prisonnier de guerre, il s’évada puis se réfugia dans sa région natale en avril 1941. Il travailla alors comme ouvrier agricole au moulin du Coulz en Trézélan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). D’après un rapport de gendarmerie, il incita, en juin 1941, les jeunes de Bégard à chanter L’Internationale dans un café. Considéré comme un militant dangereux et développant une propagande orale active et intense, il subit une perquisition le 5 août 1941 qui ne donna, selon les autorités, aucun résultat. Arrêté à la suite de distributions de tracts à Callac, il fut interné administratif le 22 août 1941 à Guingamp, puis à Chateaubriant (Loire inférieure-Loire-Atlantique). Il fut libéré le 23 décembre 1941 en même temps que les internés de Callac, Le Bon*, Le Hénaff* et leurs 7 autres camarades. Interné à nouveau à Voves (Eure-et-Loir) en 1943, il rejoignit immédiatement la Résistance en Bretagne lorsqu’il fut libéré. A la Libération, il s’installa comme agriculteur à Saint-Laurent-Bégard. Il fut candidat à l’élection cantonale de Bégard le 20 avril 1958 où il obtint 356 voix soit 8,9% des suffrages exprimés au premier tour. Alain Goarin, indépendant, enleva le siège dès le premier tour (avec 2039 voix soit 51,2 %) devançant le candidat d’Action Travailliste Yves Moreau qui obtint 244 voix soit 6,1 % et François Clec’h, candidat de la SFIO, obtint 1338 voix sur 3177 suffrages exprimés soit 33,6 %.
Félix Quemper épousa le 24 février 1940 Thérèse, Marcelle Henry à Aubervilliers. Son épouse fut une ardente militante communiste.