ANCIAUX Émile

Fils d’un employé de la Compagnie des chemins de fer de l’Est venu travailler au dépôt de Givet (Ardennes) et d’une mère au foyer, Émile Anciaux fréquenta l’école de Vireux-Molhain, localité où la famille s’était installée. Il réussit le certificat d’études primaires, puis il entra aux Forges et Fonderies de Vireux. Il y exerça le métier d’ouvrier de la métallurgie pendant toute sa vie professionnelle. Marié à une jeune fille de nationalité belge, Eudoxie Désirée Marie Caussin, sans profession, il fut père de six enfants (deux filles et quatre garçons).

Membre du Parti socialiste SFIO, Émile Anciaux militait à la section des Deux-Vireux. Aux élections des 10 et 17 octobre 1937 pour le conseil d’arrondissement, il représenta son parti dans le canton de Givet. Il obtint 974 voix sur 3221 inscrits et 2613 votants au premier tour, et fut élu au scrutin de ballottage en rassemblant 1682 voix sur 2513 votants.

Émile Anciaux menait aussi une activité syndicale. Secrétaire du syndicat CGT des Métaux de Vireux-Molhain, il devint membre de la commission départementale paritaire de conciliation des conflits du travail composée à nombre égal d’employeurs et de salariés et placée sous la présidence du préfet des Ardennes, à partir du 13 juin 1938. Du 14 au 17 novembre 1938, il participa, en qualité de délégué de la Fédération des Métaux, au 23e congrès national de la CGT qui se tint à Nantes.

Après la Seconde Guerre mondiale, Émile Anciaux n’exerça plus aucune responsabilité politique et syndicale.