Par Jacques Girault
Né le 12 février 1925 à Saint-Didier-sur-Chalaronne (Ain), mort le 1er mars 2001 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; instituteur en Saône-et-Loire ; militant syndicaliste du SNI ; militant communiste, adjoint au maire de Mâcon.
Fils d’un vannier, devenu commerçant-artisan à Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), Maurice Perdrix effectua sa scolarité primaire à l’école de garçons de Romanèche-Thorins puis fut élève de l’école primaire supérieure de Mâcon où il obtint le brevet supérieur. Reçu au concours des élèves-maîtres en 1943, il fut bachelier à l’issue de sa scolarité au lycée Lamartine à Mâcon. Très actif pendant la Résistance, il n’effectua pas de service militaire. Stagiaire en janvier 1946 à Champlécy puis titularisé à Charolles, il fut nommé à Mâcon en 1958, instituteur aux écoles de la place Carnot, puis de la rue Poitevin (1963-1970) puis directeur de l’école rue des Gautriats de 1970 à sa retraite en 1981. Il se maria en août 1946 à La Roche-Vineuse (Saône-et-Loire) avec Suzanne Lacharme, fille d’un artisan, employée des PTT qui adhéra au Parti communiste français en 1971. Le couple eut trois enfants.
Adhérent au Syndicat national des instituteurs en 1946, Maurice Perdrix devint membre du conseil syndical de la section départementale, secrétaire de la commission pédagogique de 1966 jusqu’au début des années 1970. Depuis le milieu des années 1960, il avait été élu à la commission paritaire administrative départementale.
Perdrix adhéra au PCF à Romanèche-Thorins. Membre du bureau et du secrétariat de la section communiste de Mâcon en 1966, il redevint membre de son seul comité en 1971. Il entra au comité de la fédération communiste en 1965 et y resta jusqu’en 1974, voulant être déchargé de tâches.
Perdrix fut désigné comme candidat aux élections législatives de 1967 dans la première circonscription (Mâcon) mais fut finalement remplacé. En 1978, candidat dans cette circonscription (Mâcon -Tournus), il arriva en troisième position avec 10 979 voix sur 80 127 inscrits. Il fut candidat au conseil général dans le canton de Mâcon puis dans le canton de Mâcon-Nord en 1973, en 1976 (troisième avec 1 331 voix), en 1982 (quatrième avec 993 voix).
Aux élections municipales de Mâcon, élu en 1977 sur une liste d’union de la gauche, adjoint au maire délégué à l’éducation et à l’enseignement, il animait la commission « petite enfance et enseignement ».. Chef de file des candidats communistes, Il fut réélu en 1983 comme adjoint chargé de l’enseignement, des centres de loisirs et des restaurants scolaires, de nouveau réélu en 1989, adjoint chargé du « scolaire et périscolaire », en 1995, réélu, il était simplement mentionné comme « adjoint » sur le registre de délibérations du conseil municipal. Ces mandats correspondaient à ceux du maire socialiste Michel-Antoine Rognard.
Son nom fut donné à la cuisine centrale de Mâcon.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Saône-et-Loire (Sandrine Roidot) , 1719 W 61. — Arch. mun. de Mâcon (José Raymond). — Arch. comité national du PCF. — Notes de la famille.