PERON Jean, Robert, Georges

Par Jacques Girault

Né le 1er novembre 1921 à Issoudun (Indre), mort le 6 juin 1976 à Issoudun ; instituteur dans l’Indre ; militant du SNI et de la FEN.

Fils d’un typographe et d’une maroquinière, Jean Péron (écrit parfois Perron), élève des écoles primaires supérieures de Bourges (Cher) puis de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), obtint le brevet élémentaire en 1937 et le brevet supérieur en 1941. Surveillant d’internat, il devint instituteur remplaçant à Tizi Ouzou (Algérie), effectua stage en section spéciale à l’Ecole normale d’instituteurs de Bouzareah. Mobilisé de novembre 1942 à octobre 1945 (un mois en chantier de jeunesse puis armée de l’Air à Blida, parachutiste dans les campagnes d’Italie, des Vosges), il fut nommé à Saint Arnaud dans le département de Constantine où, titularisé en 1946, il enseigna jusqu’en 1956 en classes primaires puis détaché comme professeur de lettres au cours complémentaire à partir de 1951. Il fut nommé dans l’Indre où il effectua le reste de sa carrière à Baudres (1956-1967), puis à l’école Condorcet à Issoudun, instituteur puis directeur en 1974, jusqu’à son décès. Dans l’Indre, les inspecteurs notaient qu’il était actif à l’UFOLEP et à l’UFOLEA.

Jean Péron se maria en août 1945 à Issoudun avec une institutrice, future directrice d’école, fille d’un mégissier.

Il adhéra au Syndicat national des instituteurs et devint très tôt membre du conseil syndical de la section départementale de Constantine. Délégué au congrès de Bordeaux du SNI, il intervint sur le rapport moral, le 21 juillet 1955, pour estimer le bilan positif du bureau national mais exprima des réserves sur les analyses de la situation algérienne. Il critiqua notamment l’article d’Henri Sarda*, militant de « l’Ecole émancipée », tout en insistant au nom de ses camarades pour souhaiter des réformes et « le droit de vivre ».Instituteur à Baudres, il fut à la fin des années 1950 élu membre du conseil syndical. Devenu secrétaire de la section à partir de 1962, il fut assesseur de la première séance de la réunion du conseil national du SNI, le 12 avril 1962.

Lors du congrès national du SNI, le 13 juillet 1962, il intervint dans la discussion du rapport moral pour l’approuver, notamment la défense des collèges d’enseignement général. Assesseur de la séance du lendemain, il participa à la discussion du rapport sur la Sécurité sociale et intervint lors de la réunion du conseil national le 28 mars 1964. Signataire de la motion d’orientation de la majorité « autonome » pour les congrès du SNI en 1962, 1964 et 1965, il participa à la discussion du rapport moral lors du congrès du SNI, le 12 juillet 1965, sur le thème de la défense de laïcité. Il avait été à nouveau désigné par le bureau national du SNI, le 9 janvier 1964, pour être suppléant à la commission administrative fédérale de la Fédération de l’Education nationale, responsabilité qu’il exerçait depuis 1962. Renouvelé, il resta suppléant jusqu’en 1969. Lors de la réunion du conseil national du SNI, le 23 décembre 1965, il fut élu comme suppléant à la commission des conflits pour la liste majoritaire.

En 1970, il était encore secrétaire de la section départementale de la FEN.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article150900, notice PERON Jean, Robert, Georges par Jacques Girault, version mise en ligne le 9 décembre 2013, dernière modification le 6 juin 2022.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Dép. Indre (Anouchka Vogele), 1221 W 63 (dossier de l’inspection académique). — L’École libératrice. — Notes de Guy Putfin.

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