BIAUX Louis.

Par Jean Neuville

Âgé de 39 ans en 1907. Ouvrier mineur, délégué du personnel de l’envoyage de 841 mètres et du Syndicat de Marchienne-Docherie (aujourd’hui commune de Charleroi, pr. Hainaut, arr. Charleroi) à la Commission d’enquête sur la durée du travail de 1907.

Domicilié à Marchienne-au-Pont, Louis Biaux travaille à la mine depuis l’âge de dix-huit ans. Il est occupé comme ouvrier à veine au charbonnage de Sacré-Madame depuis six mois lorsqu’il dépose, le 22 août 1907, au nom du personnel de l’envoyage de 841 mètres et au nom du syndicat de Marchienne-Docherie, devant la Commission d’enquête sur la durée du travail dans les mines de houille, lors de la séance du groupe de Charleroi, section de Charleroi. Il se rallie aux dépositions d’Edmond Paré*, délégué du Syndicat des mineurs de La Docherie, et de Paulin Galoche*, délégué des ouvriers de l’envoyage de 650 mètres.

Louis Biaux apporte des précisions sur les raisons des retards constatés dans le travail des mineurs : mauvaise organisation du travail, manque de matériel, chaleur élevée, présence de grisou. Il ajoute être « disposé à faire un sacrifice sur mon salaire dans le cas où la limitation de la durée du travail entrainerait une diminution de la production ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article151049, notice BIAUX Louis. par Jean Neuville, version mise en ligne le 12 décembre 2013, dernière modification le 11 avril 2020.

Par Jean Neuville

SOURCE : Commission d’enquête sur la durée du travail dans les mines de houille. Enquête orale. Dépositions des témoins. Section de Charleroi. Groupe de Charleroi, Bruxelles, 1907, p. 104.

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