Par René Gallissot
Artiste peintre et intellectuel de la Maison de la culture d’Alger en 1936, pendant six mois membre du PC, exclu avec Albert Camus.
Appartenant au milieu des jeunes artistes et intellectuels qui, à Alger, suivaient le mouvement culturel et politique du Front populaire, Maurice Girard est le beau-frère de Pierre André Emery, architecte. Il adhère, comme Albert Camus au Parti communiste, en 1936 vraisemblablement, et devient membre de la cellule dite « des intellectuels » du Plateau-Saulière. Il défend A. Camus quand celui-ci est mis en accusation, à l’automne 1937, pour divergence sur le ralliement communiste à la défense militaire de la France, et critiquait les outrances dans les attaques contre Messali. La même décision d’exclusion vise A. Camus et Maurice Girard qui rend aussitôt sa carte au représentant du PCF en Algérie qui est alors Robert Deloche.
Par René Gallissot
SOURCE : H.R. Lottman, Albert Camus, Le Seuil, Paris, 1978. — Olivier Todd, Albert Camus, une vie, Gallimard, Paris, 1996.