SANSOULET-PLANTÉ Gaston, Auguste

Fils de Félix, employé des postes et de Marie, née Holveck, confectionneuse, Gaston Sansoulet-Planté épousa Simone Pérot le 28 septembre 1935 en mairie de Fontenay-aux-Roses (Seine, Hauts-de-Seine). Son père Félix fut conseiller municipal socialiste de la ville.
Le couple demeurait dans la localité au 9 bis rue Jean-Jaurès, Gaston Sansoulet-Planté milita avant la guerre au Parti communiste et adhéra à la CGT aux PTT, gare Montparnasse. Selon la police il fut dénoncé, des enfants auraient été vus dans la cour de l’immeuble de la rue Jean-Jaurès où il vivait jouant avec des tracts édités par le parti communiste.
Gaston Sansoulet-Planté, était déjà connu comme un militant communiste actif à Fontenay-sous-Bois où il était secrétaire de cellule. Des policiers surveillèrent ses allées et venues, le 18 septembre 1941 deux inspecteurs du commissariat de Sceaux l’interpellèrent à son domicile à 7 heures du matin, une machine à écrire était saisie. Sa mère Marie habitait le même immeuble son logement fut perquisitionné sans succès.
Emmené au commissariat, inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939, envoyé au dépôt, il était incarcéré à la Santé. Sur décision du préfet, en application du décret du 18 novembre 1939 visant les « individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique », il fut interné au camp de Rouillé (Vienne).
Le 6 juillet 1942 il était dans le convoi de mille cent soixante-dix hommes à destination d’Auschwitz (Pologne). Près de 90% des déportés massivement communistes moururent dont Gaston Sansoulet-Planté, matricule 46096 le 15 septembre 1942.
Sa mère témoigna en avril 1945 devant la commission d’épuration de la police, elle relata les conditions d’arrestation de son fils dont elle était sans nouvelle. Gaston Sansoulet-Planté a été homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF). La ville de Fontenay-aux-Roses dont à une avenue de la ville le nom de Gaston Sansoulet Planté.
La mention « Mort pour la France » figure sur son acte de naissance, par avis du ministre des Anciens combattants du 16 juin 1947.