JEANPERRIN Lucien

Lucien Jeanperrin commença à travailler à l’âge de quatorze ans à la Verrerie de Noisy-le-Sec (Seine, Seine-Saint-Denis). En 1936, il participa à sa première grève et prit la carte de la CGT. La fermeture de la Verrerie de Noisy, le fit partir à Saint-Denis pour travailler à la Verrerie Guilbert-Martin. Contraint de partir au STO, il put revenir en permission au bout de quelques mois et échappa aux recherches de la police.

À la Libération, Lucien Jeanperrin reprit son travail à la Verrerie de Saint-Denis où il reconstitua le syndicat CGT dont il fut le secrétaire. Il dirigea le comité d’entreprise. En 1946, il était secrétaire adjoint du syndicat des verriers de la région parisienne et en 1947, secrétaire général. Le 12e congrès fédéral (1946) l’élut à sa commission exécutive. En 1949, il entra au bureau fédéral et en 1959, il fut secrétaire général de la fédération CGT verre et de la céramique et le resta jusqu’en 1981.

Il avait participé, à partir de 1964, au niveau international, à l’Union des travailleurs des industries chimiques et similaires.

Conseiller prud’homme de la Seine pendant vingt-huit ans, il présida le conseil de la Seine à plusieurs reprises.