SICHEL André, César

Fils de César, manouvrier et d’Anna, née Gallet, sans profession, André Sichel épousa Germaine, née Renaud, le 24 mars 1923 à Vitry-le-François. Le couple eut sept enfants, la famille demeurait au camp des Permissionnaires à Vitry-le-François. Communiste et militant syndicaliste CGT, Secrétaire de la Fédération du Bâtiment.

Il fut arrêté en 1943 par la police de sûreté de Reims pour avoir propagé sur le territoire de Vitry-le-François en 1941 et 1942 « les mots d’ordre de la IIIe Internationale ». Incarcéré à la prison de Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne), il était transféré fin janvier 1943 à la prison de la Santé à Paris XIVe arr.

Le 8 mars 1943, il comparut en compagnie d’Amédée Omé devant la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris, était condamné à un an de prison et mille deux cents francs d’amende. Par arrêté du préfet de la Marne du 16 juin 1943 André Sichel était interné administrativement à la caserne des Tourelles à Paris XXe arr. les Allemands vinrent le chercher le 5 juillet et l’emmenèrent au Frontstalag 122 à Compiègne. Le préfet de la Marne rapporta le 26 juillet la mesure d’internement, elle resta sans effet.

Le 3 septembre 1943 il était dans le convoi de neuf cent quarante-trois déportés à destination de Buchenwald (Allemagne). Matricule 20569, André Sichel y mourut le 21 janvier 1944.

Le nom d’André Sichel figure sur le Monument aux Morts de Vitry-le-François.