OMÉ Amédée, Jules

Fils d’Émile, manœuvre et de Célestine, sans profession, Amédée Omé épousa le 26 février 1918 à Domfront (Orne) Marie, née Mottier. Le couple eut un enfant, demeurait Route des Indes à Vitry-le-François.

Il fut arrêté début 1943 par la police de sûreté de Reims pour avoir propagé sur le territoire de Vitry-le-François en 1941 et 1942 « les mots d’ordre de la IIIe Internationale ». Incarcéré à la prison de Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne), il était transféré fin janvier 1943 à la prison de la Santé à Paris XIVe arr.

Le 8 mars 1943, il comparut en compagnie d’André Sichel devant la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris, était condamné à un an de prison et mille deux cents francs d’amende. Incarcéré, par arrêté du préfet de la Marne du 16 juin 1943 Amédée Omé à l’issue de sa peine était interné administrativement à la caserne des Tourelles à Paris XXe arr. les Allemands vinrent le chercher le 5 juillet et l’emmenèrent au Frontstalag 122 à Compiègne. Le préfet de la Marne rapporta le 26 juillet la mesure d’internement, elle resta sans effet.

Le 3 septembre 1943 il était dans le convoi de neuf cent quarante-trois déportés à destination de Buchenwald (Allemagne). Matricule 20564, Jules Omé fut libéré le 11 avril 1945 par l’armée américaine commandée par le général Patton.

Amédée Omé mourut le 1er octobre 1986 à Vitry-le-François.