BROUSSOULOUX dit Pintelon, dit Rouard, dit Viochot, dit Louis l’Algérien [Dictionnaire Algérie]

Les surnoms viennent de sa participation au mouvement anarchiste ; son prénom est peut-être effectivement Louis. Broussouloux est déclaré insoumis par l’armée française pour ne s’être pas présenté à une période de 28 jours obligatoire après avoir fait son service. Il est condamné à un mois de prison par le Conseil de guerre d’Alger et incorporé d’office au 1er régiment de Zouaves. En 1890, il tient un café à Alger qu’il vend pour passer en France.

Il travaille à Marseille puis à Lyon et Saint-Etienne. Surtout il fait de la propagande anarchiste, souvent nommé Louis l’Algérien. La police le suit à Cherbourg puis dans la Manche où il est condamné à deux ans de prison par le tribunal de Coutances. En 1896 il habite Paris ; en septembre, il participe au VIIIe Congrès national corporatif qui est aussi le 2e congrès de la CGT qui se tient à Tours ; il devient membre du Comité de grève générale, le mot d’ordre voté à l’époque. Selon un rapport de police, après avoir préconisé les moyens violents, il opterait alors pour une “propagande intellectuelle”.