Par Abderrahim Taleb-Bendiab
Né le 20 juin 1932 à Blida, mort au maquis en septembre 1957 ; animateur des Jeunesses démocratiques ; secrétaire de l’Association des Éudiants musulmans d’Afrique du Nord ; communiste monté au maquis de l’ALN.
Venant des Scouts musulmans, N. Rebah adhère en 1947 à l’Union de la jennesse démocatique (UJDA), mouvement à direction communiste qui venait de tenir à Chréa dans le massif blidéen, un grand rassemblement dénommé, la République des jeunes. En 1952, il est secrétaire de l’UJDA, arrêté à plusieurs reprises. À la veille du 1er novembre 1954, à la rentrée des Facultés, il est élu secrétaire de l’association d’Alger, des Etudiants musulmans d’Afrique du Nord (AEMAN).
Communiste, il est en 1956 membre des commandos de l’organisation armée mise en place par le PCA, des Combattants de la libération, puis conformément aux accords PCA-FLN, passe à l’ALN. Il est condamné par contumace en 1957 par le Tribunal des forces armées d‘Alger. Il est tué en septembre 1957 dans un accrochage avec l’armée française à la bataille de Bouhendis dans le massif de Blida.
Par Abderrahim Taleb-Bendiab
SOURCES : Presse dépouillée par A. Taleb-Bendiab. –Témoignage de Rebiga dans Récits de feu. SNED, Alger, 1978.