PERRACHON Blanche Simone

Fille d’un commis des postes, Simone Perrachon effectua sa scolarité secondaire au collège de Chalon-sur-Saône et obtint le diplôme de fin d’études secondaires. Elle fit toute sa carrière dans la surveillance.

Engagée comme surveillante au pair au collège de Chalon-sur-Saône (1925-1927), elle devint surveillante d’externat au lycée de jeunes filles d’Annecy (Haute-Savoie) en 1927, puis maîtresse d’internat au collège de Louhans (Saône-et-Loire) en 1928, chargée aussi de cours d’éducation physique, puis à nouveau au collège de Chalon (1930-1932).

Nommée répétitrice au collège de jeunes filles d’Armentières (Nord) de 1932 à 1936, elle fut chargée là aussi de l’enseignement de la gymnastique. Elle militait alors au Syndicat national des professeurs-adjoints, répétiteurs et répétitrices des lycées et collèges dont elle était secrétaire adjointe aux cotés de [Lucienne Galand-<23938].

Mutée au lycée de jeunes filles de Chartres (Eure-et-Loir) en 1936, elle obtint un poste au nouveau lycée Marie Curie à Sceaux (Seine/Hauts-de-Seine) en 1937, chargée de la surveillance et des écritures.

Elle fut successivement professeure-adjoint puis adjointe d’enseignement ; à partir de la Libération, elle était responsable de la demi-pension, faisant le travail d’une surveillante générale en appliquant une discipline rigide.

Militante du Syndicat national de l’enseignement secondaire, elle fut élue membre suppléante de la CAPN des AE, sous le nom de Mellet-Perrachon, de 1948 à 1952, et prit sa retraite en 1969.

Elle s’était mariée en septembre 1947 à Sceaux avec Pierre Mellet, ingénieur des travaux publics en retraite, expert topographe qui avait accompli l’essentiel de sa carrière en Algérie. Elle divorça en 1949 et reprit son nom de naissance.