QUANDALLE Paul, Auguste

Paul Quandalle était domicilié à Fals (Lot-et-Garonne) au lieu-dit Bouet. Marié, il avait un enfant.
Commandant de compagnie depuis le 15 décembre 1942 au Corps franc Pommiès (CFP) de l’ORA, il fut arrêté par les Allemands suite au stockage dans sa ferme de l’armement du parachutage de Puymirol (Lot-et-Garonne).
Arrêté par la Sipo-SD d’Agen (Lot-et-Garonne) le 17 octobre 1943 pour « activité de franc-tireur et activité en faveur de l’ennemi », il fut interné à la prison d’Agen, puis à celle de Saint-Michel à Toulouse avec un groupe de neuf résistants lot-et-garonnais ( Voir Couderc Ernest . ) dont les corps furent transportés puis ensevelis dans le charnier de Bordelongue (Toulouse)..

Son corps y fut retrouvé en septembre 1944. dans le charnier de Bordelongue ( Toulouse ). Son nom fut gravé sur la stèle érigée sur l’emplacement du charnier avec ceux de vingt-sept autres résistants dont quatorze du seul département du Lot-et-Garonne.
Condamné à mort, le 4 décembre 1943, par le tribunal militaire allemand pour le sud de la France à Toulouse, il a été fusillé le 5 janvier 1944. Son corps fut retrouvé en septembre 1944 dans le charnier de Bordelongue (Toulouse).
Il fut homologué lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI), à titre posthume, en juillet 1946.
Son nom figure sur le monument aux morts de Fals, sur la stèle commémorative de Bordelongue à Toulouse, sur le monument du mémorial du Corps franc Pommiès à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Son frère, Louis, Joseph, né le 28 juillet 1900, résistant, domicilié aussi à Fals, mourut en déportation à Buchenwald le 8 avril 1944.

Voir : Toulouse, prison Saint-Michel et charnier de Bordelongue (9 novembre 1943-18 avril 1944)