Par Abderrahim Taleb-Bendiab
Né à El Oued, mort au combat en 1955 dans sa région natale ; maître d’école coranique, entré au PCA en 1943, membre du Comité central depuis 1949 ; partisan de la lutte armée, chef de groupe au maquis de l’ALN.
C’est au contact de Maurice Laban que Lakhdar Hamma adhère au PCA en 1943. À cette époque, le parti avait lancé une grande campagne nationale de lutte pour une plus juste répartition du ravitaillement et contre les caïds, les bachaghas et contre ceux qui pratiquaient le « marché noir ». En 1949, L. Hamma devient membre du comité central du PCA, reconduit au VIe congrès en 1952.
En 1948, en vue de ramasser les armes qui étaient détenues par les populations de la région Aurès-sud Constantinois, L. Hamma a été contacté par Grine Belkacem, un bandit d’honneur d’avant 1954, qui est devenu par la suite un des adjoints de Mostefa Ben Boulaïd, le premier responsable de la wilaya des Aurès.
L. Hamma rejoint très vite la lutte armée après le 1er novembre 1954 tout en gardant le contact avec la direction du PCA. Il est devenu chef de groupe de l’ALN et compte parmi ceux qui ont préparé la mise en place des structures de la future wilaya VI, celle du Sahara. Il est mort en 1955 au cours d’un accrochage avec l’armée française dans la région d’El Oued.
Par Abderrahim Taleb-Bendiab
SOURCES : Liberté. — Echaâb, 28 novembre 1981. — Témoignages.