SEKFALI Messaoud [Dictionnaire Algérie]

Frère aîné, Messaoud Sekfali va en premier au collège de Sétif. En 1917 il est maître répétiteur au collège, et bientôt mobilisé. Il est promu aspirant officier au 9e régiment des tirailleurs à Miliana. Après la guerre de 1914-1918, il poursuit des études de droit et s’installe avocat à Djidjelli. Il collabore de façon épisodique en 1927 à L’Impartial (articles : “ A propos de la réforme électorale ” ; et “ L’étudiant algérien ”). Elu conseiller municipal, il est en 1934 assesseur au bureau de la Fédération des élus indigènes du département de Constantine, tout en ayant la citoyenneté française.

En 1937, Messaoud Sekfali qui est membre du comité pour la bibliothèque de la Ligue de l’enseignement qui venait d’être créée, est plus encore un responsable de la section du PCA et membre du comité fédéral du Congrès musulman algérien. Il démissionne de son poste de conseiller municipal et explique sa position dans un article intitulé : “ A mon ami Roula Larbi ”(L’Avenir de Bougie, 7 octobre 1937, voir Larbi Roula*). Sur la liste d’Union démocratique à forte participation communiste, il redevient conseiller municipal. Le Réveil djidjilien du 2 juin 1945 publie le discours courageux qu’il prononce devant le préfet de Constantine en visite dans la région après les événements de Sétif.

En 1962 après l’indépendance, il devient président du Tribunal de grande instance de Béjaïa (ex. Bougie).