PETIT Marie [née BERNARD Marie, Jeanne]

Fille de Léon Bernard "directeur de banque" de 26 ans, futur sous-directeur de banque à Toulon, et d’Appoline Pernin, Marie Bernard, devint professeur d’histoire et de géographie à l’école primaire supérieure de Lyon (Rhône).

Elle épousa en juillet 1930 à Lyon (VIe arr.) Georges Petit, professeur, militant syndicaliste. Membre de la Fédération générale de l’enseignement, militante de l’Union départementale CGT du Rhône, Jeanne Petit se consacra aux activités culturelles du syndicat et, en 1936, organisa des visites de musées et de monuments pour les travailleurs. En liaison avec Léon Émery et Marius Vivier-Merle, elle donna des cours de géographie économique et d’histoire au collège du travail de Lyon. Son mari assurait le secrétariat général de cet organisme, filiale du Centre confédéral d’éducation ouvrière qui fonctionna à Lyon après la mi-décembre 1936.

Dans le rapport sur le trotskisme envoyé au bureau politique du Parti communiste, le 28 juillet 1938, était annexé celui de Maria Rabaté sur le comité mondial des femmes, indiquant que ce professeur avec été éliminée de la direction de la Ligue des femmes pour la paix et la liberté.

Elle fut mutée pendant la guerre à l’école primaire supérieure Sophie Germain puis au lycée Jean-Baptiste Say à Paris. Avec son mari, elle habitait place Jussieu dans le Ve arrondissement.