Par Christian Lescureux
Né le 24 août 1908 à Divion (Pas-de-Calais), fusillé le 5 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; mineur ; militant communiste ; résistant, membre des FTPF.
Fils d’Henri Joseph et de Julia Villain, Augustin Caron était marié à Anne-Marie Léturgie et avait trois enfants (ou cinq selon les sources). Il était domicilié à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais).
Considéré avant guerre comme « un militant agitateur dangereux », Augustin Caron poursuivit son activité au sein du Parti communiste clandestin sous l’Occupation.
Arrêté à Divion le 13 août 1942 par la police française, Augustin Caron fut accusé selon les sources de « menées communistes et détention d’armes » ou bien de divers sabotages de lignes téléphoniques et d’un attentat contre un gardien de la paix à Divion.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand OFK 670 d’Arras, le 22 octobre 1942, Augustin Caron d’abord interné à Béthune, a été fusillé le 5 novembre 1942 à la citadelle d’Arras avec son neveu Henri Caron. Leurs noms ont été gravés sur le mémorial aux fusillés d’Arras et sur la plaque commémorative 1939-1945 à Divion.
Un autre de ses neveux, Louis Caron fut condamné à mort et fusillé l 6 juillet 1943 à Cuincy (Nord).
Par Christian Lescureux
SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M. 5022/1, 1Z677.