Par René Gallissot
Un des trois frères partis d’Oran combattre en Espagne républicaine ; anarchiste puis communiste à son retour à Oran.
Daniel Carmona combat dans un groupe de combattants anarchistes espagnols ; dans la débâcle de 1939 traversant les Pyrénées, il est, avec les combattants réfugiés, parqué par les gendarmes français au camp d’Argelès-sur-mer. Après six mois de démarche, il est tiré de là en faisant valoir qu’il est français (né en Algérie) et revient à Oran ; d’anarchiste, il devient communiste. « Ma sœur et tous mes frères sauf évidemment celui qui deviendra curé ont milité leur vie durant au PCA » résume un peu vite Joséphine Carmona.
Par René Gallissot
SOURCE : Témoignage de J. Carmona dans A. Dore-Audibert, Des Françaises d’Algérie dans la guerre de libération. Karthala, Paris, 1995.