Par Nicolas Simonpoli
Né le 20 février 1933 à Avignon (Vaucluse) ; cheminot, agent de conduite ; syndicaliste de la FGAAC, secrétaire régional adjoint de l’Union Méditerranée de la FGAAC (1964-1980), membre du bureau fédéral (1964-1972) puis secrétaire général adjoint (1972-1982) de la FGAAC.
Jean Bringuier était le fils de Gaston Bringuier et d’Henriette Guillot. La famille vivait à Romans (Drôme). En octobre 1948, Jean Bringuier débuta son apprentissage à la SNCF à Avignon (Vaucluse). En 1951, au terme de celui-ci, il fut nommé ouvrier professionnel ajusteur au dépôt d’Avignon. Il y travailla jusqu’en février 1954, année où il partit pour le service national jusqu’en juillet 1955. À son retour, il réintégra le dépôt d’Avignon. Il changea toutefois de filière, passant du Matériel à la Traction. À partir d’octobre 1956, il travailla comme chauffeur de route puis devint élève mécanicien en février 1958. En octobre 1959, il accéda au grade de conducteur de route puis, à partir de 1976, à celui de conducteur de route principal. À partir de 1974, Jean Bringuier fut placé en service libre au titre de ses responsabilités syndicales à la Fédération générale autonome des agents de conduite (FGAAC). Il demeura permanent jusqu’à son départ en retraite en 1983.
Jean Bringuier adhéra à la FGAAC au début des années 1960. Rapidement, il prit des responsabilités syndicales à l’échelle de l’Union Méditerranée. À compter de 1964, il intégra également le bureau fédéral et accéda ainsi à des responsabilités nationales. Entre 1971 et 1972, il fut élu second secrétaire adjoint de la FGAAC puis, de 1973 à 1982, il devint le premier secrétaire adjoint de l’organisation aux côtés d’André Thiolière, secrétaire général de 1973 à 1984.
Marié une première fois, Jean Bringuier se remaria avec Cécile Antonini en 1978. Il était père d’un fils et d’un beau-fils.
Par Nicolas Simonpoli
SOURCES : Arch. de la FGAAC. — Arch. du personnel de la SNCF (GEN 0521819). — Comptes rendus des congrès fédéraux. — Le Bulletin de Traction, 1964-1967. — Notes de Georges Ribeill.